Mon parcours

Enfance et adolescence : les racines de mon engagement politique

Je suis née en 1969 à La Chaux-de-Fonds, cadette d’une fratrie de 3 enfants. J’ai grandi à St-Imier dans une famille modeste. Mon père était ouvrier dans l'horlogerie et ma mère, vendeuse, avait cessé de travailler à l’extérieur à la naissance de ses enfants.

Au début des années 1980, outre l'adolescence, je traverse différentes expériences de vie. En 1982, après quelques années de maladie mon père décède. Cet événement me fait prendre conscience qu'en l'absence d'assurances sociales, notre famille se serait trouvée dans une situation de grande précarité. Mais aussi j'apprends, au-travers de l'expérience de ma mère qui se doit de reprendre un travail pour faire vivre sa famille, combien l'éloignement du marché du travail pendant plusieurs années cumulé à une formation modeste pouvaient rendre les femmes particulièrement vulnérables sur le marché du travail et potentiellement exposées à des conditions très précaires.  En 1983, nous suivons en classe ce qui aurait pu être l'élection de la première femme au Conseil fédéral en la personne de Liliane Uchtenhaguen. Cette non-élection me confronte avec la réalité de la place que l'on pouvait reconnaître - ou plutôt ne pas reconnaître - aux femmes. Ces différentes expériences représentent certainement les racines de mon choix professionnel mais aussi de mon engagement politique.

Formation et première expérience professionnelle

Après une formation commerciale et quelques années de travail dans le domaine des voyages, je termine, en 1994, ma formation d'assistante sociale à la Haute école de travail social et de la santé à Lausanne (HETSL, anciennement éésp). Mes premières années de travail en qualité d'assistante sociale (dans la Broye fribourgeoise) me font prendre conscience des inégalités sociales et discriminations multiples auxquelles sont confrontées de nombreuses personnes. Cette période me confronte à  la valeur mais aussi aux failles de notre système de protection sociale. Ces constats me conduisent à m'engager en politique. Je deviens membre du parti socialiste en 2001, d'abord comme simple militante.

2001 à 2011 : travail, famille et engagement politique modeste

En 2001, j'ai le grand bonheur de donner naissance à notre première fille. Je décide à ce moment-là de me rapprocher professionnellement de mon lieu de vie et je suis engagée en 2002 à l'Anaap (Association neuchâteloise d'accueil et d'action psychiatrique), d'abord comme assistante sociale, puis, dès 2006, comme coordinatrice responsable de l'association. Cet engagement marque les débuts de mon travail dans le domaine de la santé mentale.

Au niveau politique, je fais mes premières expériences en siégeant de 2003 à 2005 au Conseil général de Corcelles-Cormondrèche.

En 2004, notre famille s'agrandit avec la naissance de notre deuxième fille. Nous emménageons à Bevaix en 2005, et je décide de mettre mon engagement politique en mode 'veille'. Même si dans notre organisation familiale nous partageons les tâches et les responsabilités, je constate tout comme de nombreuses femmes (et hommes) que la conciliation vie familiale, professionnelle et politique demeure une équation compliquée avec des enfants en bas âge. 

Dès 2012 : travail, famille et engagement politique plus actif

Quelques années plus tard et des filles un peu plus grandes, je décide de reprendre un engagement plus actif en politique. En 2011, je suis élue au Conseil général de Bevaix, puis en 2012 au Conseil communal. Cela marque le début de mes années d’expérience exécutive où pendant près de 6 ans j’ai pu me frotter à d’autres domaines de compétences, mon mandat à l'exécutif bevaisan m’ayant conduite à gérer les travaux publics, les services industriels puis la forêt. Durant cette expérience je participe également au processus politique ayant mené à la fusion des communes qui constitueront dès 2018 La Grande Béroche.

Je poursuis mon activité professionnelle, en reprenant en 2013 la direction de la Coraasp (Coordination romande des associations d'action pour la santé psychique), une organisation faîtière d'action en santé psychique. Un travail qui me conduit à mener des projets de politique sociale, de sensibilisation, de formation et à travailler en partenariat avec des personnes affectées dans leur santé psychique, des proches et des professionnel-le-s. 

En 2013 également, je suis élue au Grand Conseil neuchâtelois pour ma première législature. 

En juin 2017, je suis élue à la Présidence du parti socialiste neuchâtelois, quelques mois avant de terminer mon mandat exécutif à Bevaix au moment de la constitution de la nouvelle commune. La même année je suis réélue au Grand Conseil neuchâtelois pour un 2ème mandat. 

Présidente du PSN jusqu'en janvier 2021, j'ai remis ce mandat le 23 janvier lors du Congrès où j'ai présenté ma candidature au Conseil d'État.

Pour consulter mon parcours en version curriculum vitae, vous pouvez cliquer ici : CV_FlorenceNater.pdf

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