Florence Nater

Mobilité

Nous savons aujourd'hui que 40 % des émissions de CO2 en Suisse sont imputables aux transports ; et parmi les moyens de transports, c’est la voiture de tourisme qui est responsable de la plus grande place avec plus de 70 % des émissions de CO2 (Référence ici). En 2018, le canton de Neuchâtel comptait près 100'000 véhicules immatriculés. Il faut dire qu'en dehors des accès reliant Neuchâtel - La Chaux-de-Fonds - Le Locle, le déplacement en transports publics est encore trop souvent dissuasif. Aujourd'hui pour aller de Bevaix au Locle, il faut compter 35 minutes en voiture, pour un peu plus d'une heure en train (hors période de travaux!). Sans compter qu'il n'y a qu'une possibilité par heure. Dans ce contexte, il est difficile de renoncer à la voiture. 

Avec le futur développement de la ligne directe, véritable colonne vertébrale des transports à l'intérieur du canton, nous avons une réelle opportunité pour construire un véritable réseau de transports alliant mobilité collective, mobilité douce, autopartage.   

Pour cela nous devons saisir cette opportunité pour investir de façon à ce que les transports publics soient accessibles financièrement (par exemple par la gratuité pour les jeunes et les seniors) mais aussi physiquement (pour l'accessibilité des personnes à mobilité réduite, des familles avec enfants et des personnes âgées). 

Ce changement de paradigme de la mobilité implique aussi de soutenir le développement de projets tels que des coopératives de covoiturage ou de partage de véhicules.